Résumé:
L’objectif de la présente contribution visait à régénérer in vitro une plante sauvage qui
fait partie des plantes médicinales que possède l’Algérie. La plante en question est carthamus
caeruleus L, une espèce spontanée très utilisée en médecine traditionnelle Algérienne pour
soigner les brulures. La présente étude ambitionnait donc de régénérer in vitro de plantes
entières de carthamus caeruleus L selon deux modes de multiplication : le microbouturage et
l’organogenése.
Concernant le microbouturage, deux types d’explants ont été testés : les apex de tiges
et les segments de nœuds. Chez Carthamus caeruleus L, c’est l’adjonction de la KN seule
dans le milieu, aux doses de 1 mg/L, que les meilleurs taux de reprise (pour les apex) et taux
de débourrement des bourgeons (pour les segments de nœuds) ont été obtenus. De même pour
l’élongation des tiges (2,01 cm avec les apex et 2,56 cm avec les segments de nœuds).
Sur les milieux dits d’enracinement, s’est plutôt la callogenèse qui s’est déclenché au
niveau de la base des tiges transférées au lieu des racines.
Pour l’organogenèse, les meilleurs résultats obtenus sont ceux liés à la callogenèse.
Nous avons relevé que les fragments de feuilles présentent de bonnes aptitudes callogènes
comparativement aux explants de tiges. L’induction de la callogenèse se trouve fortement
stimuler lorsque les cytokinines sont combinées aux auxines. Les meilleurs taux de
callogenèse (100 %) sont obtenus avec les mélanges (ANA * BA).
Pour la caulogenèse et la rhizogenèse, aucun résultat n’a été décelé quel que soit
l’explant ou le milieu de culture, utilisés.