Résumé:
Les plaines du Chéliff sont à vocation agricole se basent essentiellement sur l’utilisation des eaux souterraines pour irriguer les différentes cultures. En plus du problème quantitatif, la qualité de ces eaux n’est pas toujours conformes aux normes d’irrigation telles que définies par les différentes écoles. Il s’agit par ce travail d’étudier la minéralisation des eaux souterraines des plaines du Chéliff par l’approche géochimique pour mieux caractériser leurs qualités hydrochimiques, étudier les interactions ioniques de ces eaux et prédire leurs impact sur la qualité des sols. Les résultats auxquels on a abouti ont montré que les eaux souterraines de la plaine du Chéliff (Haut, Moyen et Bas) sont désignées comme salées donc elles sont déconseillées pour être utilisées en irrigation mais à des degrés différents. D’un autre coté, les valeurs moyennes du SAR montrent qu’il n’y a pas de risque d’utilisation de ces eaux sur la dégradation physique des sols de la plaine. La classification hiérarchique nous a permet de classer les eaux de la plaine de Chéliff en cinq classes distinctes de point de vus qualité des eaux d’irrigation. Il ressort que les eaux de la plaine de Chéliff sont très diversifiées dans l’espace dont on trouve des eaux de très bonne qualité pour l’irrigation (30%) réparties en gros dans le Haut et le Bas-Chéliff, et des eaux qui présentent un risques de salinité : C3 (24% ) répartie dans Haut et le Moyen-Chéliff et C5 (17%) répartie dans le Moyen et le Bas-Chéliff et en fin des eaux qui présentent les deux risque en même temps (salinité et sodicité) (21%) repartie dans le Moyen et le Bas-Chéliff. L’action de ces eaux souterraines utilisée dans l’irrigation sur la qualité des sols devient plus apparente quand le raisonnement se fait on explorant d’autres indicateurs de la qualité des eaux d’irrigation comme l’alcalinité résiduelle plutôt que le SAR qui ne montre aucun risque de sodicité.
