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L’Algérie est un immense pays et qui n’est pas homogène ; il est
composée de plusieurs régions distribuées sur une surface d’environ 2400 000
km², constitué de chaînes montagneuses et de plaine et sahariennes, trois quarts
sont désertique sahariennes.
Les régions sahariennes et leurs populations ont toujours été une source
d’inspiration. L’effet que produit le Sahara, à travers la simplicité de ses
habitants, son soleil, sa lumière, sa poussière, la douceur de ses senteurs, a
inspiré un grand nombre d’artistes peintres, musiciens, d’écrivains, et de
chercheurs scientifiques. Tous étonnés, certains éblouis, d’autres curieux, mais
quelles que soient leurs motivations ils sont tous pris par la tendresse de ces
lieux et de ces paysages oubliant presque qu’il s’agit d’un milieu qui, dans ses
parties où habite l’homme, n’a pas échappé, comme le reste des régions de la
planète, à l’effet du temps et des hommes.
Au-delà de ce regard contemplatif, on se retrouve défié par toutes les
grandes questions d’ordre sociales, politiques ou environnementales que
sociologues, ethnologues, historiens et géographes ont soulevé, fournissant une
littérature abondante. Pour les uns et les autres, la vision durable des milieux
sahariens se focalise sur la préservation des systèmes locaux, sociaux, culturels
et spatiaux.
Un regard anthropologique trouve sa raison d’être si l’on porte de l’intérêt
au fait particulier que les sociétés sahariennes ont connu deux logiques
d’installation, les uns pour y avoir construit et entretenu des lieux de connexion,
sans lesquels il n’y aurait pas eu d’oasis au Sahara, les autres pour avoir choisis
de s’y réfugier et s’y maintenir en tant que microsociétés. |
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