Résumé:
Les oasis de Boussaâda, Ain Madhi, Stitten, Méchria Essghira et Brézina situées sur les
chaînons de l’Atlas saharien se caractérisent par la multitude de sources des eaux. Durant des
siècles, ces sources ont été exploitées en utilisant des techniques traditionnelles de captage et
de stockage des eaux. Ces dernières s’adaptent aux conditions
géologiques, hydrogéologiques et topographiques de chaque région. Au fil du temps, la
croissance démographique et le développement nécessitent des ressources en eau
supplémentaires pour combler le déficit hydrique en recourant à des méthodes modernes
d'extraction efficaces de l'eau, ce qui a entraîné la disparition de plus en plus importante du
patrimoine hydraulique. Dans cette étude, nous avons effectués des missions au niveau des
oasis citées précédemment n durant la période : 2017-2019. Des enquêtes ont été menées auprès
de la population ksourienne sur la diversité des procédés de captage eaux établis par les oasiens,
comme les foggaras, les barrages ancestraux et les puits traditionnels (à balancier et attraction
animale). Les résultats obtenus ont montré que ces techniques ancestrales ont beaucoup
contribué au développement du palmier dattier et au développement durable dans ces régions.
En plus ces procédés traditionnels s’adaptent bien aux milieux arides comme le cas de notre
région d’étude. Seulement avec l’apport des techniques modernes au début de 21eme siècle, un
conflit a été créé entre les deux procédés et qui a fini par l’abandon de l’ancien au détriment du
niveau. Une situation nouvelle qui a donné un volume d’eau important et non contrôlé qui a
provoqué une dégradation de l’environnement, comme la remontée des eaux de la nappe et la
salinisation de sols.
