Résumé:
L'industrie du ciment a évoluée en fonction des innovations enregistrées dans différents domaines lui permettant d’intégrer des technologies modernes dans les différentes étapes de la fabrication, mais cela n’empêche pas la production d’engendrer des nuisances sur l’environnement telle que les émissions de poussières, responsables des maladies respiratoires et de dioxyde de carbone (CO2), gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. L’objectif du travail présenté est d’étudier la complexité du processus de fabrication du ciment et la démarche volontariste en matière d’environnement que poursuit l’industrie cimentière pour réduire les émissions atmosphériques et diminuer la consommation d’énergie fossiles et de matières premières. La présente étude mène une campagne de surveillance des poussières au sein de la cimenterie de Chlef en en utilisant la méthode des plaquettes métalliques. Des séries de prélèvements ont été effectuées pour mesurer de façon continue l’évolution de la quantité des particules sédimentables autour de la cimenterie et les résultats obtenus sont comparés avec ceux obtenues au moyen des opacimètres. Les niveaux d’empoussièrement affichés sont très élevés selon la norme AFNOR. On pense que le niveau d’empoussièrement enregistrée ne provienne pas seulement du processus, mais d’autres facteurs tels que l’effet de l’éloignement par rapport à la source émettrice et l’effet des vents dominants. Pour réduire les émissions de poussières, il est impératif d’imposer des mesures draconiennes telles que prévoir l’opération de concassage du gypse au niveau de la carrière, réorganiser la réception des ajouts et la protéger des vents dominants pour éviter l’envol des poussières.
