Résumé:
Plusieurs tremblements de terre de magnitudes différentes sont survenus dans plusieurs pays tel que l’Algérie provocant beaucoup de pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Pour cette raison plusieurs études scientifiques ont été menées pour comprendre l’influence des séismes sur le comportement des constructions. La réponse sismique d’une structure de bâtiment est généralement évaluée à l’aide de méthodes simplifiées basées sur des spectres de réponse élastiques lesquelles passent par une analyse élastique linéaire qui ne tient toujours pas compte du vrai comportement de la structure qui peut être à la fois linéaire et non linéaire. Pour prendre en considération le problème de la non linéarité, des méthodes non linéaires ont vu le jour tel que les méthodes statique (Pushover) et dynamique temporelle non-linéaire. Le but de ce mémoire est d’utiliser ces deux méthodes pour évaluer la réponse sismique de trois types de structures : 1) mixte (voiles + portiques), 2) portiques autostables et 3) en voiles, implantées toutes les trois dans une zone de forte sismicité dans le but d’obtenir leur courbe de performance et de calculer l’indice d’endommagement. En plus une analyse dynamique non linéaire est menée sur les mêmes structures analysées sous deux accélérogrammes connus : El Centro 1940 et Kobé 1995 en vue d’effectuer une vérification des résultats obtenus par la méthode Pushover. Les résultats obtenus en termes de déplacements et d’efforts tranchants montrent d’une part que la structure en voiles présente une meilleure performance vis-à-vis des actions sismiques et mise en évidence l’efficacité et la simplicité de la méthode Pushover pour la vérification de la vulnérabilité des structures existantes et en voie de réalisation.