Résumé:
L’augmentation continuelle de la quantité des ordures ménagères génère un sérieux danger pour la santé publique, les écosystèmes, le cadre de vie et l’économie. L’objectif de notre travail, est axé, d’une part, sur la caractérisation des différentes catégories de déchets solides de la ville de Chlef au niveau de la décharge de Meknassa, ainsi que sur l’analyse de l’effluent liquide. En se basant sur une technique d’échantillonnage quasi aléatoire, les résultats exprimés en termes de pourcentages de différents constituants sont de l’ordre de 40% (déchets organiques), 26% en déchets recyclables (verre, plastique, papier carton et métaux). Outre cet aspect, la pollution de nappes phréatiques exige l’analyse chimique du lixiviat issu de la décharge. Utilisant la technique de l’absorption atomique au niveau du centre de recherches spécialisées de l’USTHB (CRAPC), l’analyse a mis en évidence l’existence d’une forte concentration en Pb (0,855 mg/l), Ni (0,872 mg/l). De plus, l’impact des produits solubles dans l’eau, exige l’analyse de la texture du sol en utilisant les techniques de carrottage pour déterminer la perméabilité du sol laquelle a été de l’ordre de 3,8 10-4 cm/s. Pour estimer la porosité du sol, on a eu recours à la méthode du pycnomètre. Les résultats nous ont permis de l’estimer à 52,15 %. Ces données semblent confirmer la précarité de la situation ce qui laisse augurer à penser à entreprendre des infrastructures adéquates suivant une politique de protection de l’environnement bien précise.
