Résumé:
L’étude entre dans le cadre d’un projet pour la durabilité des systèmes fourragers. Elle
consiste en l’étude des paramètres phénologiques et fourragers de quelques variétés de la
luzerne pérenne (Medicago sativa L.), soumisses à deux régimes hydriques, le pluvial et
l’irrigué dans une région semi-aride. Les paramètres phénologiques étudiés sont : la hauteur
de la végétation dont le résultat est très discriminante (P<0.001), les valeurs moyennes étaient,
pour le pluvial de 37,39 cm, pour l’irrigué de 35,53 cm; le recouvrement linéaire qui
enregistre des taux non significatifs entre les variétés, en pluvial, la moyenne est de 37,43 %
et à l’irrigué de 60,18 % ; le rendement en matière sèche, dont la moyenne de la biomasse
produite en pluvial est de 6,05 tMS/ha (P<0.01), à l’irrigué ne montre pas de signification
entre les variétés, avec un rendement annuel moyen de 8,49 tMS/ha. Les deux premiers
paramètres sont effectués au champ avant la fauche. Après la réalisation des coupes, les
plantes ont été destinées au laboratoire sous état déshydratées. Chaque plante analysée pour
leur contenu : en matière sèche (MS), avec les teneurs moyennes (non significatives) en
pluvial de 92,53 %, en irrigué de 93,27 %. Pour la teneur en matières azotées totales
(MAT), les teneurs obtenues sont très discriminantes, en effet, en pluvial la moyenne est de
19,71 %MS, en irrigué est de 19,89 %MS. Concernant la matière minérale (MM), les valeurs
enregistrées sont non significatives, la moyenne obtenue est de 12,40 %MS pour le pluvial, et
pour l’irrigué est de 13,13 %MS. La teneur moyenne en cendres insolubles (MMins) en
pluvial est de 0,27 %MS, en irrigué est de 0,35 %MS. Et la détermination de la matière
organique (MO) dont la moyenne à l’essai en pluvial enregistrée est de 87,60 %MS
(P<0.001), à l’irrigué est de 86,87 %MS. Les cultivars étudiés enregistrent des teneurs
moyennes en cellulose brute (CB) de 22,21 %MS (P<0.05) pour le régime pluvial est de 18,82
%MS (P<0.001) pour l’irrigué. Les résultats obtenus montrent que les différentes variétés
produisent une biomasse et une qualité de fourrage meilleure pour les deux régimes et
comparable aux données apportées par certaines littératures.